Je vis au Maroc depuis plusieurs années, mais il y a des nouvelles qui te font serrer le cœur, même quand c'est dans une autre ville (update : c'est un mouvement qui a gagné tout le pays en 3 jours). Celles de jeunes gens pacifiques, déterminés, qui descendent dans la rue pour exiger le minimum — des hôpitaux dignes, des écoles qualifiées, la promesse d’un avenir — et qui se font répondre par des matraques, des arrestations, du silence. Le mouvement GenZ212 est l’une de ces éruptions sociales : pacifisme, revendications légitimes, et pourtant violences d’État. Je me sens concernée, parce que je crois au Maroc, à ses jeunes, à leur droit de poumonner, de rêver, de revendiquer.